Je me tourne vers vous pour solliciter vos avis éclairés dans le cadre d’un projet important : la création prochaine d’une nouvelle unité dédiée à la lutte contre les addictions dans notre région. J’en serai le responsable, et j’aimerais profiter de votre expertise collective pour enrichir cette initiative.
L’objectif de cette structure sera d’offrir une réponse coordonnée, innovante et accessible aux personnes confrontées aux addictions (substances, écrans, jeux, etc.), en lien avec les acteurs locaux (hôpitaux, associations, travailleurs sociaux, municipalités…).
Je suis particulièrement intéressé par les outils qui pourraient faciliter le travail : les tâches les plus importantes seront :
les consultations,
le suivi (aidé de quelques scores),
la collaboration avec les autres membres de l’équipe,
peut être un outil en ligne pour accompagner nos patients.
Je ne pars pas de zéro, mais vos suggestions m’aideront à construire un projet plus adapté et efficace.
Nous serons une petite équipe avec des backgrounds variés.
Est-ce une initiative soutenue par les pouvoirs/services publics ?
En quoi les projets similaires manquent d’innovation ?
Faut-il un système de réservation ? Accessible publiquement, ou uniquement aux agents ?
Faut-il un outil de télé-consultation ?
Qu’est-ce qu’un “score” dans ce contexte ?
Je suppose qu’un partage de documents est a minima nécessaire entre aidants.
Faut-il laisser la possibilité aux patients d’en partager ?
(Attention aux données de santé, je suppose qu’elles sont particulièrement protégées selon la loi).
Oui, sous l’égide du ministère de la santé en collaboration avec l’OMS et les associations locales.
En fait, c’est à l’échelle du pays. Lors des réunions précédentes, on m’a posé la question si je savais manipuler les fichiers excel!!!
Pour l’instant non, mais c’est une bonne idée.
Pour les dossiers patients, je préfère que ce soit un réseau local, sinon pour la communication entre collaborateurs, peut être juste des rapports pour assurer la disponibilité des ressources matérielles et humaines (médicaments, personnels soignants, etc).
Pour l’instant non, mais ça viendra un jour.
Pour chaque type d’addiction, il y a des questionnaires pour évaluer le niveau de dépendance et des éléments prédictifs sur l’évolution (Questionnaire de Fagerström pour le tabac, Questionnaire AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test) pour l’alcool, Addiction Severity Index (ASI), etc), donc chaque consultant aura à répondre à l’un de ces questionnaires ou à plusieurs, pas nécessairement à chaque consultation.
Oui, des rapports.
Sur le plan légal, le consultant à le droit d’avoir une copie de son dossier à tout moment et cette demande est mentionnée aussi sur le dossier.
Ces données ne devraient pas quitter le réseau local.
Alors c’est juste des idées que j’explorerais moi, mais peut-être qu’elles pourront t’aider.
Pour la gestion de la structure, entreprise ou association, je regarderais du côté de Dolibarr (en local ou avec seulements quelques IPs fixes autorisées).
Pour le travail collaboratif, Nextcloud (en local ou avec 2FA et plein de restrictions de partage si besoin de synchroniser les agendas et carnets d’adresses).
Pour le suivi avec du scoring et une consultation externe pour les usagèr-es, je regarderai si je ne pourrais pas adapter OS Ticket par exemple.
Les retours d’autres et tes idées m’intéressent pour m’aider à faire des choix quand j’y suis confronté aussi.
L’idée est de créer une VM virtualbox cryptée avec luks, en réseau local uniquement et voir avec l’administrateur réseau de la direction comment il compte autoriser l’accès à cette machine uniquement aux personnes concernées.
Pour les dossiers médicaux, 3 candidats sont disponibles :
Certaines de ces solutions autorisent aussi la création de formulaires custom à ajouter aux consultations.
Pour la communication, j’ai parlé avec un responsable au ministère, la solution validée est l’email institutionnel, et qu’ils sont en train de préparer une solution pour la messagerie instantanée au niveau du ministère.
Je ne sais pas si ça pourra t’aider mais Duck.ai me répond :
Voici un aperçu des différences et des caractéristiques des logiciels de suivi de patients GNU Health, OpenEMR et OpenMRS, ainsi qu’une évaluation de leur pertinence :
1. GNU Health
Description : GNU Health est un système de gestion de la santé open source qui se concentre sur la santé publique et la gestion des soins de santé. Il est conçu pour être utilisé dans les hôpitaux, les cliniques et les systèmes de santé communautaires.
Caractéristiques :
Gestion des dossiers médicaux électroniques (DME).
Outils de gestion des patients, y compris le suivi des maladies chroniques.
Intégration de la santé publique et des statistiques de santé.
Interface utilisateur intuitive et personnalisable.
Avantages :
Fort accent sur la santé publique et l’éducation des patients.
Bonne documentation et communauté active.
2. OpenEMR
Description : OpenEMR est un système de gestion des dossiers médicaux électroniques qui est largement utilisé dans les cliniques et les cabinets médicaux. Il est conforme aux normes HIPAA et est adapté à divers types de pratiques médicales.
Caractéristiques :
Gestion complète des DME, y compris la facturation et la planification des rendez-vous.
Outils de reporting et d’analyse.
Support multilingue et multi-utilisateur.
Intégration avec des systèmes tiers (laboratoires, pharmacies).
Avantages :
Très flexible et personnalisable.
Large communauté d’utilisateurs et de développeurs.
3. OpenMRS
Description : OpenMRS est une plateforme de gestion des dossiers médicaux électroniques conçue principalement pour les pays en développement. Elle est axée sur la création de systèmes de santé durables et évolutifs.
Caractéristiques :
Architecture modulaire permettant des personnalisations spécifiques.
Outils de collecte de données et de reporting adaptés aux besoins locaux.
Support pour plusieurs langues et cultures.
Intégration avec d’autres systèmes de santé.
Avantages :
Conçu pour être utilisé dans des environnements à ressources limitées.
Forte communauté de développeurs et d’utilisateurs, avec un accent sur l’innovation.
Comparaison et choix du meilleur logiciel
Utilisation : Si votre priorité est la gestion des soins de santé publique, GNU Health pourrait être le meilleur choix. Pour une gestion complète des DME dans un cadre clinique, OpenEMR est souvent préféré. OpenMRS est idéal pour les environnements à ressources limitées et les systèmes de santé dans les pays en développement.
Personnalisation : OpenMRS et OpenEMR offrent une grande flexibilité et des options de personnalisation, tandis que GNU Health est plus orienté vers des solutions prêtes à l’emploi pour la santé publique.
Communauté et support : Tous trois ont des communautés actives, mais OpenEMR et OpenMRS ont une base d’utilisateurs plus large, ce qui peut faciliter le support et les ressources.
Conclusion
Le choix du meilleur logiciel dépendra de vos besoins spécifiques, de votre environnement de travail et des ressources disponibles. Pour une utilisation dans un cadre clinique, OpenEMR est souvent recommandé, tandis que GNU Health et OpenMRS sont plus adaptés aux initiatives de santé publique et aux systèmes de santé dans les pays en développement, respectivement.
Peut-être que des personnes qui en utilisent pourront t’apporter un meilleur éclairage
En tout cas c’est un chouette projet, d’autant de chercher à s’organiser avec des logiciels libres, bravo